Réseaux sociaux : le Zimbabwe censure lui aussi son peuple

Encore un… Après le Tchad, le Gabon ou la RDC, voilà que le Zimbabwe a lui aussi fait subir à sa population une coupure de l’internet et des réseaux sociaux. Tout a commencé ce mardi 15 janvier, lorsque des manifestations contre la hausse du prix des carburants et contre la vie chère ont été lancées à Harare, la capitale, et Bulawayo, dans le sud.

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Selon le site zimbabwéen TechZim, certains opérateurs nationaux ont reçu lundi après-midi une demande du gouvernement de bloquer l’accès à certains réseaux sociaux, en vertu d’une loi zimbabwéenne de 2007 sur l’interception des télécommunications. Mais certains opérateurs sont allés plus loin en coupant l’ensemble de l’internet. Celui-ci est revenu mais le blocage des réseaux sociaux, lui, s’est poursuivi toute la semaine, obligeant les citoyens à utiliser des VPN pour contourner le filtrage.

Selon l’ONG Access Now, internet a de nouveau été coupé et les SMS bloqués à 10h du matin vendredi 18 janvier. De plus en plus récurrentes en Afrique, ces entraves numériques au gré du climat politique ont un coût, démocratique d’abord, mais aussi économique, pour les citoyens comme pour le pays.

En réponse, le groupe de hackers-activistes Anonymous a lancé une série d’attaques par déni de service (DDoS, lorsque l’on envoie de nombreuses requêtes d’accès à un site afin que le serveur du site ne puisse pas toutes les gérer et que le site plante) vers les sites du gouvernement zimbabwéen, raconte iAfrikan.

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1 commentaire

Soudan, Zimbabwe : les Anonymous présents | Teknolojia 10 January 2020 - 17h25

[…] Lire également : Le Zimbabwe censure à son tour les réseaux sociaux […]

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