En Afrique, sur le terrain de la cybersécurité, il y a du mieux et du moins bien, nous disent les derniers chiffres du spécialiste Kaspersky. Du mieux, car globalement le nombre de malwares a baissé au cours du premier semestre dans les trois nations les plus connectées du continent : -36% en Afrique du Sud, -26% au Kenya, -2,7% au Nigeria. Avec une nuance toutefois : certains logiciels malveillants ont quand même le vent en poupe, comme le Ransomware STOP.
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En revanche, les techniques d’escroquerie et de tromperie sur internet se sont considérablement améliorées. Surtout, Kaspersky note l’émergence d’un véritable phénomène : celui des hackers mercenaires, qui vendent leurs services au plus offrant. Et ces individus s’intéresseraient à l’Afrique, selon le spécialiste.
« Les pirates informatiques ou les cyber-mercenaires n’ont pas nécessairement des motivations monétaires comme la cybercriminalité traditionnelle. Ils volent plutôt des données privées pour les monétiser d’une autre manière – généralement dans le but de fournir des conseils ou des informations, sur la base des données , afin de partager la valeur d’un avantage concurrentiel », écrit la société.
Attention, prévient aussi Kaspersky, la fin d’année pourrait être marquée par une forte de hausse des ramsomwares.