[Article issu de la Newsletter] Il n’y a pas que l’adoption des cryptomonnaies qui s’essouffle dans certains pays d’Afrique. La bonne nouvelle de la semaine, c’est que les attaques au minage de cryptomonnaies, elles aussi, ont légèrement baissé au Nigeria, au Kenya et en Afrique du Sud. Cette pratique consiste a prendre la main sur l’appareil d’un autre en exploitant un e-mail, une publicité ou un script de site web corrompu afin de l’utiliser pour miner des cryptomonnaies, un acte extrêmement gourmand en puissance de calcul.
Au Nigeria, les tentatives de ce genre ont baissé de 16% au deuxième trimestre 2022 et le nombre d’ordinateurs affectés de 10%, d’après une étude de Kaspersky, relayée par la presse spécialisée anglophone. En Afrique du Sud, les attaques au minage de cryptomonnaies ont, elles, diminué de 11% à la même période – en revanche, le nombre d’ordinateurs affectés a grimpé de 2%.
Le Kenya, lui, a vécu une baisse de 3% des attaques de cryptominage. « Jusqu’à maintenant, les attaques de cryptominage ciblaient principalement les ordinateurs de bureau et les ordinateurs portables, voire les smartphones Android, a commenté David Emm, chercheur principal en sécurité chez Kaspersky. Aujourd’hui, le “cryptojacking” s’étend aux serveurs, aux réseaux, et même aux objets connectés. Les serveurs sont généralement plus puissants que les PC ordinaires et permettent une plus grande capacité de minage. »