Lorsqu’il s’agit de technologie, la Corée garde toujours un œil sur l’Afrique. Et vice versa. On se souvient par exemple que les machines à voter, qui avaient provoqué la polémique lors des dernières élections en RDC, venaient de la péninsule asiatique. Mais dans un registre plus apaisé, c’est de drones dont il est question cette semaine.
Appuyée par le Fonds de coopération Corée-Afrique (KOAFEC), la Banque africaine de développement, en coopération avec la ville et le parc technologique sud-coréens de Busan, vient de lancer un projet pilote en Tunisie sur l’utilisation des drones au bénéfice de l’agriculture, notamment par la collecte et l’analyse de données et la gestion de l’irrigation des terres.
Mais les partenaires n’ont pas l’intention d’en rester là : l’objectif est de dupliquer le projet dans d’autres pays africains. En mai dernier, Séoul s’était engagé à investir 5 milliards de dollars (4,4 milliards d’euros) en Afrique ces deux prochaines années, principalement dans l’électricité et les TIC.