[Article issu de la Newsletter] Malgré une pénétration toujours plus forte de l’internet mobile (83% au Kenya, 71% en Afrique du Sud), la majorité du continent africain demeure hors-ligne, rappelle l’entrepreneur nigérian Elvis Chidera sur le site WeeTracker.
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Les startups africaines devraient donc s’adapter à cet environnement encore très peu numérique, notamment dans le secteur de l’éducation, ajoute-t-il. Il incite à suivre les exemples low-tech de Myschool.ng, qui distribue des cours sur CD, ou encore de Myadmission, qui propose des cartes à gratter aux étudiants nigérians.
La EdTech doit aussi innover pour trouver son modèle économique : mis à part le Kenya, la plupart des pays africains peinent à développer des solutions de paiement en ligne efficaces. L’entrepreneur estime que les écoles africaines devraient souscrire directement à des services d’apprentissage et les proposer à leurs élèves.
Mais un autre acteur pourrait bien, une fois de plus, rafler la mise : les fournisseurs d’accès à internet. Comme c’est le cas pour de nombreux services bancaires, les Africains pourraient souscrire à une offre d’apprentissage en ligne directement depuis leur forfait mobile, devenu la porte d’entrée prioritaire des secteurs d’innovation sur le continent.