[Article issu de la Newsletter] Cette année encore, le salon Viva Technology a fait la part belle à l’Afrique. Les plus gros poissons étaient là, comme Jumia, en posture délicate aux Etats-Unis en ce moment, ou Mara Phones, l’entreprise du Britannico-Ougandais Ashish Thakkar, qui a pris ses quartiers à Kigali. Mais aussi 160 startups venues du Sénégal, d’Afrique du Sud, du Rwanda, de RDC, d’Algérie, de Maurice… Presque tous les pays du continent y étaient représentés.
Le salon parisien a été une fabuleuse vitrine pour les startups d’Afrique francophone notamment, à la traîne derrière leurs rivales anglophones. Dix d’entre elles ont d’ailleurs été choisies par le programme L’Afrique excelle pour pitcher leurs projets devant un parterre d’investisseurs.
Même les présidents Macky Sall et Paul Kagame ont fait le déplacement, accompagnés de leurs délégations. Ils sont venus signer l’appel de Christchurch et surtout défendre leur place de hub technologique du continent, avec deux visions diamétralement opposées de la chose, comme nous raconte Jeune Afrique. « L’Afrique a raté la révolution industrielle, elle ne va pas rater la révolution numérique », a scandé la président sénégalais, tout juste réélu.