Feu vert pour la nouvelle édition du Hackerlab. Mais cette année, le concours de type « Capture the flag » (« capturez le drapeau », souvent abrégée en CTF), organisé par le centre béninois d’alerte et de réaction aux attaques informatiques (bjCSIRT), prend une dimension régionale : il est ouvert aux talents en hacking et cybersécurité issus des quinze pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ainsi que de Mauritanie.
Les hackers en herbe de 18 à 35 ans venus de ces pays sont donc invités à se constituer en équipe de quatre et à postuler au Hackerlab jusqu’au 31 août prochain. Ils devront ensuite effectuer un certain nombre de défis répondant au thème de cette édition : « Tous engagés contre le cyberterrorisme ».
Un million de francs CFA et une certification à la clé
La première équipe de chaque pays sera ensuite invitée à participer à la phase finale, qui se tiendra du 10 au 12 octobre, sans interruption, à Cotonou, au Bénin.
L’équipe gagnante repartira avec un million de francs CFA (plus de 1 520 euros), un ordinateur portable par membre et des kits de formation à la certification Offensive Security Certified Professional (OSCP). La deuxième gagnera 700 000 francs CFA (près de 1 070 euros) et des kits de formation à la certification Computer Hacking Forensic Investigator (CHFI) et la troisième, 500 000 francs CFA (plus de 760 euros) et des kits de formation à la certification Certified Ethical Hacker (CEH).
Ce concours, destiné à détecter les talents en hacking en Afrique de l’Ouest, est soutenu par la Cédéao, l’Union européenne et Expertise France, une initiative de l’Agence française pour le développement (AFD), dans le cadre du projet « Organised Crime: West African response to Cybersecurity and fight against Cybercrime » (OCWAR-C ).