Imbattable ! Depuis cinq ans, la Fintech africaine fait carton plein, briguant la première place des secteurs les plus attractifs pour les investisseurs.
2020 n’a pas fait exception : sur les 397 startups africaines financées, 99 représentaient le domaine, soit près de 27%, selon le rapport « African Tech Startups Funding Report 2020 » du site Disrupt Africa.
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— Disrupt Africa (@DisruptAfrica) January 21, 2021
Cette quasi centaine de jeunes pousses a levé 160,319 millions de dollars – soit 132,086 millions d’euros – sur les quelque 701,5 millions récoltés par l’ensemble des startups du continent cette année-là. Dans l’ensemble, 2020 a d’ailleurs été un bon millésime pour les jeunes pousses africaines, qui ont levé 43% de fonds en plus qu’en 2019, rapporte RFI.
Déjà en pleine croissance depuis quelques années, notamment dans les quatre puissances continentales que sont le Nigeria, le Kenya, l’Afrique du Sud et l’Egypte – qui ont confisqué 97% des fonds destinés à la Fintech en 2020 -, les technologies d’inclusion financière ont largement profité d’une année de pandémie. Un exemple pour leurs homologues internationales, qui ont connu, elles, une année bien morose. De quoi en tirer des leçons, selon Afrique IT News.
Certains organismes de financement des startups n’ont pas manqué de repérer la bonne santé des startups fintech africaines. C’est le cas de l’accélérateur Catalyst Fund. Dirigé par le groupe BFA Global, soutenu par le Foreign, Commonwealth and Development Office (FCDO) du Royaume-Uni, JPMorgan Chase et parrainé fiscalement par Rockefeller Philanthropy Advisors , ce dernier vient d’appeler six startups africaines à rejoindre sa cohorte. A découvrir sur WeeTracker. (Photo : World Bank IFC file)