C’est une évocation qui ne passe pas inaperçue quand on connaît la défiance du géant de la transaction d’argent à l’égard des monnaies numériques. Dans une interview à Reuters Plus (voir ici la vidéo), le président de la Western Union Global Money Transfer confesse que sa compagnie – bien connue de la diaspora africaine – est en train d’évaluer les bénéfices d’un lancement sur ce marché.
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« Si un jour nous pensons qu’introduire des cryptomonnaies sur notre plateforme est une bonne stratégie, du point de vue technologique, c’est juste une devise de plus. Je pense que la cryptomonnaie peut devenir une option supplémentaire de monnaies, ou d’actifs, dans le monde entier pour être échangés entre les personnes et les entreprises. Si cela se produit, nous serons prêts à [nous] lancer. »
Un virage serré, brutal diront certains, lorsque l’on se rappelle qu’en juin dernier encore, le PDG Hikmet Ersek refusait d’envisager une telle aventure après un test infructueux avec Ripple. « Les consommateurs nous disent ce qu’ils veulent. Les gens ne paient pas leurs factures d’hôpital dans des crypto », déclarait-il à l’Economic Club of New York. (Photo : Monito / CC)
