En Afrique, les cryptomonnaies sur de bons rails

A l’aube du halving, événement majeur du monde du bitcoin car il ne se produit que tous les 4 ans, la cote des cryptomonnaies est, sans conteste, en pleine ascension en Afrique, en particulier dans les pays anglophones. Il y a quelques mois, leur taux d’adoption sur le continent demeurait inférieur à celui du reste du monde. Mais, depuis, dans certains pays tout du moins, celle-ci pourrait bien avoir dépassé celle de pays occidentaux : entre 13 et 16% des Sud-Africains en posséderaient aujourd’hui selon, respectivement, l’étude Digital 2020 réalisée par Hootsuite et We Are Social, ou les chiffres du cabinet d’analyse statistique Statista. Aux Etats-Unis, seulement 14,4% de la population détiendrait des cryptomonnaies, d’après une autre étude, réalisée cette fois par l’analyste américain Finder.

Le manque d’accès à internet et à l’électricité, la faible bancarisation – estimée à 34% selon le dernier rapport publié par Arcane Research, spécialiste de l’étude de marchés, pour 2020 – et la régulation sont autant de freins à la percée du bitcoin et autres cryptomonnaies sur le continent, mais la généralisation galopante du mobile money, le peu de confiance dans les institutions de la population et l’inflation de nombre de monnaies africaines représentent de réelles incitations pour les Africains à s’essayer pour de bon aux crypto, argue WeeTracker.

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Mais l’Afrique représente une diversité de réalités aussi riche qu’elle compte de pays. Pour défendre leur cause, les crypto-enthousiastes africains devront donc incontestablement s’appuyer sur des success stories comme celle d’Alakanani Itireleng, présentée comme la “Bitcoin lady” du Botswana dans un documentaire diffusé sur la plateforme Amazon Prime.

A la suite de la mort de son fils Paco avant qu’elle ne parvienne à obtenir la somme nécessaire pour payer son opération, elle découvre le bitcoin et devient une fervente défenseure de la monnaie. Quelque temps plus tard, elle fonde un centre de formation aux cryptomonnaies à but non lucratif baptisé Satoshi, du nom de l’inventeur (mystérieux) du bitcoin, Satoshi Nakamoto. (Photo : TLC Jonhson / CC)

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