Agriculture connectée : en Afrique, ça passe ou ça casse

[Article issu de la Newsletter] « Et si le numérique permettait de nourrir l’Afrique en 2050 ? ». C’est le titre, un poil optimiste, d’un article du Monde paru cette semaine, reposant sur l’analyse du dernier rapport du cabinet BearingPoint intitulé « Le nouvel or vert de l’Afrique ». Disons-le de suite, l’article, et surtout l’étude, invite plus à la réflexion qu’à l’optimisme, rappelant que dans 30 ans, l’Afrique aura près de 2,5 milliards de bouches à nourrir et que le continent souffre d’un retard conséquent dans la modernisation des techniques agricoles.

Le rapport de BearingPoint esquisse quatre scénarios pour tenter de  cerner le développement probable de l’agriculture en Afrique durant les 30 prochaines années. Dans le plus optimiste, en 2050, 80% des agriculteurs auront adopté les technologies les plus récentes pour cultiver et vendre leurs récoltes, soit 300 millions d’exploitants. La contribution de l’agriculture au PIB africain sera alors de 630 milliards d’euros par an.

Mais dans le scénario le plus pessimiste, seuls 15% des fermiers seront concernés, avec un apport bien plus modeste à la richesse du continent.

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Une agence clé pour la numérisation de l’agriculture en Afrique ferme ses portes | Teknolojia 27 février 2020 - 6h05

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