« Les opérations arrêteront quand les peuples du Soudan et du Zimbabwe n’auront plus besoin de notre aide. » Dans une interview au site iAfrikan cette semaine, un membre du collectif Anonymous, Lorian Synaro – « déjà engagé dans la campagne #OpCongo », précise le média – avertit que le groupe de cyberactivistes n’en a pas fini avec les autorités de ces deux pays.
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Au Zimbabwe, le président Emmerson Mnangagwa est aux prises avec une contestation populaire principalement liée au coût de la vie tandis que le régime soudanais d’Omar el-Béchir affronte depuis mi-décembre un embrasement similaire. Dans les deux cas, des sites gouvernementaux ont été victimes d’attaques par déni de service (DDoS) et ont été rendus partiellement indisponibles.
S’il faut admettre que cette interview ne regorge pas d’informations inédites, elle démontre néanmoins l’engagement du collectif dans les soulèvements qui marquent ce changement d’année.