[Article issu de la Newsletter] Ce n’est plus qu’une question de jours avant que le Sénégal n’adopte son Startup Act. Cette loi qui propose des recommandations pour promouvoir l’innovation et l’esprit d’entreprise, couvrant des domaines tels que les politiques fiscales, le financement du démarrage, l’étiquetage et la promotion de la collecte et du partage de données, a été validée par le gouvernement de Macky Sall et doit être votée par l’Assemblée nationale début décembre.
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Le texte a été élaboré en 2018 par 60 acteurs de l’écosystème de startups sénégalais lors du hackathon organisé par i4policy. Il s’inspire du Startup Act tunisien, premier à être adopté sur le continent africain, en 2018. Celui-ci a permis, notamment, de conférer à une entreprise de moins de huit ans d’existence un statut de startup, fiscalement avantageux par rapport aux autres.
Dorénavant, les entrepreneurs tunisiens peuvent également bénéficier d’une bourse d’un an pour démarrer leur projet. Selon WeeTracker, d’autres pays, Mali, Ghana et Rwanda en tête, sont sur le point de rejoindre la Tunisie et le Sénégal dans l’adoption d’un projet de loi de ce type. Pour en savoir plus sur le Startup Act sénégalais, lire Disrupt Africa, et sur le Startup Act tunisien, lire African Heroes. (Crédit : Anthere / CC).
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