«Startup-Act»: le Kenya rejoint la Tunisie et le Sénégal

Avoir un cadre législatif adapté à l’entrepreneuriat technologique : c’est l’essence même du «Startup-Act», une appellation devenue générique pour qualifier un ou plusieurs textes de loi bénéficiant aux startups. Après la Tunisie, qui a ouvert la voie en Afrique, et le Sénégal, et alors que l’Ethiopie, le Mali et le Rwanda y travaillent, le Kenya est devenu le troisième pays à se doter d’une telle législation.

Le texte a été publié dans la Gazette du Kenya, par le Parlement. S’il reste encore des étapes de vote, cela signifie que la loi est ficelée, et que ses contours sont rendus publics.

Que prévoit ce « Startup Act » kényan ?

On y trouve plusieurs dispositions majeures :

  • Une meilleure protection de la propriété intellectuelle des startups
  • La création de structures d’incubation, au niveau local et national
  • Un accompagnement des jeunes pousses, en termes de recherche d’opportunités et de fiscalité
  • Un soutien financier dans la création d’entreprise

Cette législation pro-startup est une avancée pour le pays. Mais elle souligne aussi un incongruité : jusqu’ici, aucun des pays africains les plus avancés dans l’entrepreneuriat technologique (Nigeria, Afrique du Sud, Egypte, Kenya), n’avait élaboré de telles dispositions, souligne très justement Techpoint Africa. (Photo : Visite au iHub de Nairobi / ITU Pictures / Flickr / CC)

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La Tech ghanéenne, un casse-tête pour les journalistes 26 décembre 2020 - 14h38

[…] Le Ghana s’apprête à entrer dans le club fermé des pays africains qui ont mis en place un Startup Act. Tout juste réélu, le gouvernement Nana Akufo-Addo a donné trois mois à un comité ad-hoc pour élaborer une loi facilitant la création de startups, leur expansion et leurs interactions, comme il en existe en Tunisie, au Sénégal ou au Kenya. […]

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