Lorsqu’il s’agit d’e-gouvernement, de plateformes en ligne pour accéder aux services de l’Etat, l’Afrique n’a pas à rougir. L’Afrique du Sud, le Ghana, Maurice et la Tunisie sont parmi les pays les plus avancés en la matière, et une trentaine d’autres Etats africains ont fait des progrès considérables dans le domaine.
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Néanmoins, sur le continent, ces plateformes « ne profitent pas à la majorité des citoyens », seulement aux plus riches, argue Justine Olawande Daramola, chercheur en informatique à la Cape Peninsula University Technology, en Afrique du Sud. Elles se focalisent sur l’imposition et la facturation et pas, par exemple, sur un problème majeur en Afrique : la recherche d’emploi.
Partant d’une étude sur l’e-gouvernement au Nigeria réalisée avec son collègue Charles Ayo, Justine Olawande Daramola propose des pistes d’amélioration : faciliter l’e-démocracie avec des outils pour impliquer les citoyens dans la vie publique, ou encore proposer des services (cloud, marketing, etc.) pour les petits commerces, qui sont légion dans un pays comme le Nigeria.