Drones en Afrique : trop de législation pénalise l’innovation

[Article issu de la Newsletter] Légiférer sur l’utilisation des drones, de manière professionnelle ou ludique, est un casse-tête pour de nombreux pays. Et clairement, les Etats africains n’y échappent pas. Ainsi, l’UAV Coach, la plus large communauté de pilotes de drones au monde, identifie 18 pays (sur 200) dans lesquels l’activité est interdite. Parmi eux, six sont africains.

Au Kenya, leur usage sans autorisation peut même amener tout droit en prison. Dans certains cas, cette interdiction est une mesure temporaire, en attendant le vote d’une législation adaptée. Dans d’autres, cela relève d’une décision assumée, prise pour des raisons de sécurité.

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Interdiction ou conditions drastiques d’utilisation, toujours est-il que l’innovation en pâtit. C’est le cas, par exemple, de l’agriculture connectée, dont les drones, qu’ils soient utilisés pour cartographier ou épandre, sont une composante essentielle.

La Banque africaine de développement aimerait voir cette technologie se diffuser plus largement en Afrique du Nord, elle l’a redit lors d’une table ronde cette semaine à Rabat. Or précisément, au Maroc, cette activité est interdite. Le Kenya, pour sa part, devrait adopter en 2020 une législation plus souple. Une décision importante quand on sait que les drones servent aussi, beaucoup, aux actions humanitaires.

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