Paga, PayLock : quand les startups africaines font le pari de l’export

[Article issu de la Newsletter] En Afrique, de plus en plus de startups ne se contentent plus de prospérer dans leur marché national, ni même d’investir les pays voisins, mais voient plus loin, hors du continent. Le nigérian Paga veut vendre ses services de mobile money au Mexique et aux Philippines, l’égyptien Swvl propose ses bus au Pakistan. Et, plus récemment, la startup ghanéenne PayLock, qui garantit aux investisseurs des fraudes et des défauts de paiement, a choisi le Chili comme second marché, après un succès dans son pays natal. Une stratégie grandissante, largement due à la petite taille des marchés nationaux sur le continent, estime Tayo Oviosu, fondateur de Paga.

Mais cette stratégie est risquée, comme le montre l’exemple de M-Pesa, qui n’a jamais réussi à s’imposer hors de l’Afrique de l’Est, malgré les tentatives de sa maison-mère britannique, Vodafone, d’entrer sur les marché roumain, albanais et indien.

« La plupart de ces envies d’expansion semblent être motivés par les investisseurs et non par le marché et c’est dangereux, alerte Victor Asemota, du fonds d’investissement Alta Global Ventures, situé aux Etats-Unis, à Quartz Africa. A moins que l’investisseur n’ait d’autres entreprises complémentaires sur ces marchés ou qu’il n’ait mis en place un système de soutien dans ces régions, il est généralement difficile d’y pénétrer. »

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