En Afrique, les data-centers poussent comme des champignons

C’est la période des « premières fois » pour les centres de données en Afrique. La semaine dernière, Microsoft annonçait être à quelques semaines de l’ouverture de ses data-centers de Johannesbourg et du Cap, en Afrique du Sud, soit les premiers du géant sur le continent africain, dont la construction avait été annoncée en mai 2017.

► Lire également : une première conférence sur les données ouvertes au Togo

Cette semaine, on a également appris que Johannesbourg accueillerait prochainement le plus grand data-center en préfabriqué du continent. Un projet écologique à 500 millions de rands (31 millions d’euros) lancé par Internet solutions, qui possède déjà 17 centres de données dans le pays. « Réduire la consommation en énergie et en ressources est impératif en Afrique du Sud », résume Matthew Ashe, directeur exécutif d’Internet Solutions, sur le site IT News Africa. D’autant que les centres de données classiques sont des gouffres énergétiques.

Le Togo, lui, va construire son tout premier centre de données. Faure Gnassigbé, le président de ce pays d’Afrique de l’Ouest, a posé lundi 3 décembre la première pierre du Carrier Hotel, un projet de 15,3 millions d’euros financé par la Banque mondiale dans le cadre du Plan régional ouest-africain de développement des infrastructures de communications (WARCIP). Si son ouverture est prévue dans quinze mois, les médias de la région commencent déjà à évaluer ses usages.

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