A Niamey, les agences des opérateurs téléphoniques ferment les unes après les autres… Après Orange Niger, dont les locaux ont été mis sous scellés par les autorités le 29 novembre dernier, c’est au tour d’Airtel Niger, filiale du groupe indien Bharti et leader des télécoms dans le pays, de voir ses portes se fermer, a annoncé la compagnie le 8 décembre.
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Le fisc nigérien accuse ces deux géants du téléphone de « non-paiement d’impôts ». Un redressement fiscal de 22 milliards de francs CFA (33 millions d’euros) pour Orange – soit 50% de son chiffre d’affaires – et 62 milliards de francs CFA (94 millions d’euros) pour Airtel. Cette décision est vivement critiquée par Orange Niger, qui a demandé un recours, dans un communiqué publié le 30 novembre. Airtel, de son côté, n’a pas encore réagi.
Les quatre opérateurs de téléphonie exerçant au Niger sont affectés par ces redressements fiscaux. Ils se partagent 7,7 millions d’abonnés aux services de téléphonie mobile, pour une population de 19 millions d’habitants. Niamey, la capitale nigérienne, est engagée dans « une vaste campagne de recouvrement d’impôts pour améliorer ses recettes, dont une bonne partie sert à financer la lutte contre le terrorisme », explique Jeune Afrique. (Photo : NigerTZai / CC)
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