[Article issu de la Newsletter] La présidentielle mauritanienne s’est soldée par l’élection, le week-end dernier, du général Mohamed Ould Ghazouani… et par un beau black-out numérique. La victoire au premier tour du candidat du pouvoir est contestée par l’opposition et dans les heures qui ont suivi l’annonce des résultats, des violences ont éclaté dans la capitale. Rapidement aussi, l’internet mobile a été coupé. RSF, au micro de RFI, a condamné un “acte de censure qui […] empêche le débat public à un moment politique”. Réponse du gouvernement : « Ce n’est pas notre problème. »
#Mauritania is still offline following contested elections, with mobile data cut followed by fixed-lines/wifi limited to hotels and official staff [📊]
Report:
➡️https://t.co/K3nI3fbkQaSee also @AmnestyWARO report on #HumanRights impact:
➡️https://t.co/M1tzsSvPyW#KeepItOn pic.twitter.com/Rjl0mYP9VZ— NetBlocks.org (@netblocks) 27 juin 2019
Par ailleurs, suite à des assassinats politiques en région Amhara, l’Ethiopie a coupé au même moment l’accès à internet. Si on ajoute la censure organisée en ce moment au Soudan, c’est en fait toute une partie de l’est de l’Afrique qui était coupée du monde (internet est de nouveau accessible en Ethiopie depuis jeudi, assure NetBlocks). (Photo : Magharebia / Flickr)