2018 : le best-of des best-of de la Tech africaine

Cette année a été bénie pour les startups : au mitan de 2018, les investissements avaient déjà dépassé ceux de 2017, atteignant les 147,3 millions d’euros ! Une dynamique largement portée par les Fintech, selon les sites Quartz Africa  et Ventureburn. TechCrunch, de son côté, remarque que l’origine des fonds a été, cette année, plus africaine que jamais.

► Lire également : Où en est la Civic Tech africaine ?

La connexion à internet en Afrique avoisine aujourd’hui les 28%, taux record, contre 2,1% en 2005. Côté smartphones, 2018 a été l’année de Transsion Holdings, groupe chinois inconnu en Europe qui produit la marque Tecno, superstar des mobiles sur le continent. Mais l’année a également été marquée par de nombreuses restrictions de l’internet et de nouvelles taxes sur les applications de messageries, regrette Quartz. Celles-ci pourraient coûter des millions d’euros à un pays comme l’Ouganda, ajoute le site.

Konga à la dérive

Le succès de Safaricom avec M-pesa, service de mobile money, a fait un émule en MTN, numéro 1 des opérateurs en Afrique : relooking de son service de mobile money en Afrique du Sud, lancement d’un nouveau service au Nigeria, partenariat avec Orange, levée de fonds au Ghana… L’opérateur était sur tous les fronts en 2018.

Quant au secteur des véhicule avec chauffeur (VTC), Taxify a accéléré son expansion mais reste derrière le leader Uber, qui fête ses 5 ans en Afrique.

Parmi les échecs de l’année, Quartz évoque le service de e-commerce nigérian Konga qui, après s’être séparé de 60% de son personnel fin 2017, a été racheté par Zinox en février dernier, pour un montant inconnu. Mais, dans le même temps, son principal concurrent, Jumia, annonçait avoir levé près d’un milliard de dollars (874 millions d’euros) d’investissement. Toujours en Afrique du Sud, le groupe de presse Naspers a, lui, investi plus de 200 millions de dollars (175 millions d’euros) dans des entreprises de e-commerce et 92 millions de dollars (80 millions d’euros) dans d’autres secteurs.

Plus de régulation

2018 a aussi été l’année où les gouvernements ont pris conscience de certaines innovations : des projets de lois ont commencé à germer pour réguler les drones ou les cryptomonnaies. Google a installé son premier laboratoire de recherche en intelligence artificielle à Accra, au Ghana, et Alibaba une plateforme mondiale de e-commerce au Rwanda.

Aujourd’hui, on compte en Afrique 442 incubateurs, hubs et autres espaces de coworking, contre 314 en 2016, selon un rapport de GSMA. Et, d’après le site WeeTracker, cette tendance devrait s’accélérer l’année prochaine. (Photo : Dada Dada / CC)

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3 commentaires

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En Afrique, Facebook est sur tous les fronts | Teknolojia 10 janvier 2020 - 15h53

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