2018, annus horribilis pour Facebook ? Pas vraiment en Afrique, où le réseau social est aujourd’hui utilisé par 139 millions de personnes (Afrique sub-saharienne) et à 98% sur mobile, révèle IT News Africa. Le site sud-africain a relayé une frise chronologique réalisée par Facebook pour promouvoir son activité sur le continent, mois par mois. Bien sûr, aucune trace des scandales à répétition pour lesquels Mark Zuckerberg a dû s’excuser devant le Congrès américain ou le Parlement européen.
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Le géant met en avant les campagnes qu’il a accompagnées, comme la « Journée de l’internet plus sûr » en février ou l’initiative #SheMeansBusiness en mars, dans laquelle Facebook s’est associé à l’ONG She Leads Africa pour encourager les femmes africaines à entreprendre. Il liste également quelques événements majeurs qu’il a organisés sur le continent, comme en octobre à Dakar, avec un hackathon et un programme de formation pour les entrepreneurs, le premier en français.
Avec cette communication, on s’aperçoit bien que Facebook, contesté comme réseau social dans les pays occidentaux, a diversifié ses activités, surtout en Afrique. La frise insiste sur les quelques secteurs d’innovation clés dans lesquels Facebook joue un grand rôle : intelligence artificielle, réalité augmentée, fact-checking, formation des jeunes… Mais la firme est particulièrement fière du lancement, en mai, du NG_Hub à Lagos, au Nigeria, son « premier en Afrique », indique-t-elle. Boudé par de plus en plus de gens dans le monde, l’avenir de Facebook en Afrique pourrait cependant être moins lumineux.