Plus d’investissements britanniques à venir dans la Tech africaine ?

[Article issu de la Newsletter] Au matin du 1er février, le Royaume-Uni ne sera plus membre de l’Union européenne. Cela augure-t-il d’une nouvelle relation avec le continent ? Force est de constater que depuis le vote en faveur du Brexit, en juin 2016, Londres n’a eu de cesse d’approcher des partenaires plus lointains, afin de rendre sa sortie de l’UE moins douloureuse. Et c’est sans doute dans cette perspective qu’il faut inscrire le sommet sur l’investissement UK-Africa du 20 janvier dernier. Un sommet bienvenu, puisque la part de l’Afrique dans le total des échanges britanniques ne cessait de diminuer (2,5% ces dernières années).

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Mais la Tech africaine va-t-elle voir un peu plus de livres affluer ? Oui, dans une certaine mesure. Le sommet a accouché d’une promesse d’investissements totale de 65 millions d’euros – notamment dans les infrastructures de connexion, dans la formation et la cybersécurité (Business Insider a fait le compte ici).

Mais l’Afrique et son immense marché sont surtout une opportunité pour les entreprises britanniques. Un rapport de Kleos Advisory, publié lors du sommet, a ainsi révélé que l’électricité « off-grid » sur le continent pourrait avoir un potentiel commercial de 22 milliards d’euros par an. Azuri Technologies ou Bboxx ne vont pas laisser filer le gâteau. Le sommet a d’ailleurs été vivement critiqué pour être principalement un outil de promotion des intérêts britanniques.

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