Au Kenya et en Afrique du Sud, le fléau des abonnements mobiles frauduleux

En Afrique du Sud, une tentative d’abonnement mobile sur trois est frauduleuse. Au Kenya, c’est plus d’une sur deux. Ces chiffres, qui émanent de la société anti-fraude Evina, basée à Paris, sont inquiétants, d’autant que ces deux pays arrivent en tête d’un classement qui regroupe les pays du continent africain et du Moyen-Orient.

Le cas sud-africain surprend la société qui note que les mobinautes dans ce pays sont très souvent abonnés à des services mobiles sans leur consentement. « En tant qu’économie la plus avancée d’Afrique, il est particulièrement tragique que les utilisateurs de téléphones portables sud-africains soient victimes de fraudes aux abonnements qui sont bien gérées dans de nombreux autres pays », estime ainsi le PDG d’Evina, David Lotfi.

► Lire également : La fraude à l’échange de SIM, ce fléau africain

Selon les données de la société, les Sud-Africains sont principalement exposés à une fraude très banale : le « clickjacking », la création d’interfaces trompeuses pour pousser l’internaute à cliquer là où le fraudeur le souhaite. Une fraude « qui pourrait être bloquée très rapidement si les acteurs du marché local prenaient cette menace au sérieux », assure David Lotfi.

Dans une moindre mesure, les utilisateurs sont également la cible de toute une série d’applications malveillantes généralement disponibles en téléchargement sur les stores.

Related Posts

Laissez un commentaire