- IA : qui sont les champions d’Afrique ? - 30 juin 2022
- Régulation des réseaux sociaux : les nouvelles conditions du Nigeria - 23 juin 2022
- La ruée vers la blockchain en Afrique, un Far West législatif - 2 juin 2022
La domination écrasante de Safaricom au Kenya pourrait bientôt toucher à sa fin. Après avoir été forcé par le gouvernement du pays à supprimer ses frais de transactions liés à ses services de mobile money pour favoriser ce mode de paiement en période de coronavirus, faisant plonger ses recettes de 6%, le géant des télécoms pourrait connaître de nouveaux déboires.
En effet, sur les conseils du cabinet britannique Analysys Mason, une majorité de parlementaires kényans souhaiteraient séparer les activités mobiles et les services monétaires de la filiale de Vodacom. La première serait ainsi régulée par l’Autorité des communications du Kenya et la seconde par la Banque centrale kényane.
Le but de la manœuvre est simple : casser le quasi-monopole de Safaricom, dont la part du marché représente plus que ses deux concurrents, Airtel Kenya et Telkom, combinés.
Toutefois le dossier est loin d’être bouclé, certains craignant qu’une telle scission n’ait la même regrettable issue qu’au Ghana, où Airtel dû être racheté par l’Etat lui-même. (Photo : Nairobi123)