La startup Flutterwave, nouvelle licorne de la Tech africaine

On l’a vu au travers de différents rapports sur les levées de fonds qui ont été publiés en ce début d’année : la Fintech africaine se porte bien. Nouvelle preuve cette semaine, avec le tour de table réussi par le géant africain du paiement en ligne Flutterwave qui a levé 170 millions de dollars (143 millions d’euros), auprès d’investisseurs tels que Tiger Global, Avenir Growth Capital, PayPal ou encore Salesforce Ventures. Une levée de fonds en série C qui permet aussi à la société de passer le cap du milliard de dollars de valorisation, faisant d’elle une « licorne » africaine.

La croissance de Flutterwave depuis trois ans a été fulgurante. La startup nigériane, lancée en 2016, a récolté 20 millions de dollars au premier tour de table en 2018, puis 35 millions en série B, l’année suivante. Le site TechCrunch fait ainsi justement remarquer qu’elle est l’une des rares jeunes pousses africaines à avoir obtenu plus de 200 millions de dollars de financement.

Que fait Flutterwave exactement ? L’entreprise développe des solutions de paiement numérique sur mesure pour ses clients via son API. Et ces derniers ne sont pas des inconnus : on trouve par exemple le géant mondial des VTC Uber, mais aussi la plateforme de réservation d’hôtels Booking ou le poids lourd (presque) africain du e-commerce Jumia.

« Lorsque Flutterwave a été fondée en 2016, le paysage des paiements en Afrique était très fragmenté, l’objectif était donc de construire une plateforme panafricaine qui simplifie les paiements pour tous, explique Olugbenga Agboola, fondateur et PDG, dans un communiqué. Nous sommes impatients d’augmenter nos investissements à travers le continent et d’approfondir l’impact de notre plateforme sur les vies et les moyens de subsistance alors que nous amenons plus d’entreprises d’Afrique vers le monde, et en même temps continuer à amener plus de monde en Afrique. »

Flutterwave revendique près de 290 000 clients à travers le monde, et un champ d’action de 33 pays. Mais ses dirigeants ont encore faim. Ils ont ainsi déclaré à Jeune Afrique vouloir étendre rapidement leurs activités, notamment en Afrique du Nord (Tunisie, Egypte et Maroc) grâce à cette nouvelle levée de fonds. (Crédit photo : Flutterwave)

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