Le dernier rapport de la GSMA, le groupement mondial des opérateurs, confirme que l’Afrique est bien la terre des services financiers sur mobile. Selon ces chiffres (consultables par ici) , sur les 1,2 milliard de comptes enregistrés en 2020, 562 millions l’étaient sur le continent, soit près d’un sur deux.
Le dernier rapport @GSMA sur le #mobilemoney confirme:
— Marc Etcheverry (@Etcheverrymarc) March 28, 2021
1. La domination de l’Afrique, avec plus d’un demi-milliard de comptes (près d’1 sur 2 dans le monde)
2. Une progression toujours très forte sur le continent (43% des nouveaux comptes en 2020)https://t.co/WOiG5ysLjr pic.twitter.com/O9IytcaZdO
Et cette domination n’est pas près d’être remise en cause : le nombre de comptes mobiles a augmenté de 12% en 2020, et l’Afrique représentait 43% des nouveaux comptes créés dans le monde. Une précision toutefois : il convient toujours de distinguer ceux, véritablement actifs, du reste. Mais là encore le continent mène la danse, avec une croissance de 18%, et plus de la moitié des comptes en activités dans le monde.
Qui tire toute cette croissance ? L’Afrique australe, d’abord. Si en nombre de comptes total, et en nombre de comptes activés chaque mois, la région est bien loin derrière l’Afrique de l’Ouest par exemple, c’est ici que l’on enregistre les plus fortes augmentations (respectivement 24% et 28%).
Outre les transferts d’argent « classiques », on note une plus grande diversification dans l’usage de l’argent mobile : pour 19% des comptes actifs en Afrique, il sert par exemple à payer des factures. Et pour 13% d’entre eux, il sert à recevoir des paiements groupés. L’usage du paiement mobile chez les marchands, en revanche, progresse peu (de 9% à 10% sur un an). Quant aux transferts d’argent internationaux, ils ne représentent qu’1% des usages.
Le rapport explique en outre que cette croissance a été aidée par la pandémie : les volumes de devises transférées ont ainsi fortement augmenté, notamment grâce aux mesures prises par les acteurs du secteur et les différents gouvernements (hausse des plafonds de transfert, baisse ou suppression des frais, allocations spéciales versées par ce biais…). (Photo : WorldRemit Comms / Flickr / CC)