[Article issu de la Newsletter] C’est un sévère tour de vis. Les autorités kényanes veulent désormais obliger les opérateurs mobiles à payer ou offrir un crédit équivalent à la durée pendant laquelle leurs utilisateurs sont privés de services vocaux, SMS ou internet, en cas de coupure. Ce projet de nouvelle réglementation a été publié jeudi dernier pour consultation publique.
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L’année dernière, le Kenya comptait 55,2 millions d’abonnés à la téléphonie mobile qui ont passé 58,78 milliards de minutes d’appels, contre 39,19 milliards en 2015, rappelle Business Daily Africa.
Et comme dans d’autres pays d’Afrique, les défauts de services peuvent lourdement handicaper entreprises et particuliers. C’est pour cela qu’outre ces indemnisations, les telcos pourront être lourdement sanctionnés si la responsabilité des coupures leur incombe. L’amende, délivrée par l’autorité de régulation, pourrait se monter à 0,2% des revenus.
Avec ces nouvelles règles, le Kenya souhaite s’aligner sur les standards en vigueur dans les pays occidentaux.