L’actualité africaine a cette semaine été particulièrement dominée par les élections qui se sont jouées dimanche dernier en République démocratique du Congo. Soupçons de fraudes, pression des évêques, arrestations, censure médiatique, rien ne manque. Pas même la traditionnelle offensive contre internet. Ainsi dès le lundi, celui-ci fut coupé dans le pays.
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Cela devient une habitude en Afrique, regrette Joan Tilouine dans Le Monde (abonnés), « la cyberbrutalité s’installe ». Reste que depuis une semaine, les Congolais sont privés d’accès à la Toile. « Certes il n’y a que 4 à 6% des Congolais qui ont accès à internet mais cela représente des millions de citoyens qui ont envie de s’informer, des entrepreneurs qui veulent travailler, des banques qui veulent fonctionner ou des personnes qui veulent échanger avec leur famille à l’étranger », explique Julie Owono, d’Internet sans frontières.
Ce « black out » a aussi un coût, rappellent certains activistes, qui ont estimé celui-ci à l’aide de l’outil de simulation mis au point par Netblocks et Internet Society. Si on se fie à ce calculateur (dont la limite est qu’il ne prend en compte que l’impact des réseaux sociaux), en sept jours, ce serait près de 20 millions de dollars qui manqueraient à l’économie congolaise. (Photo : Photo : Alain Likota / Monusco / CC)
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